Daniel Fohr

Vies sauvages

Un parc animalier est un village comme un autre – ou presque. Ses habitants ont leurs habitudes, leurs rêves, leurs attentes, leurs regrets. Leur liberté, bien sûr, est limitée, et quelques humains sont là pour veiller à la bonne marche de cette communauté. Mais voilà qu’un jour Jad-bal-ja, un lion de l’Atlas, n’en revient pas : un humain vient de descendre dans sa fosse ! Aussitôt l’alerte est donnée. Tandis que le personnel cherche désespérément une solution à cette situation explosive, d’autres incidents surviennent : une activiste a ouvert la cage des serpents ; le chef des babouins lutte pour conserver son ascendant ; un couple de marabouts rêve d’envol ; un puma a repéré une musaraigne dans son enclos ; un oiseau tropical dévisse lentement les boulons de sa volière…

Vies sauvages, grâce à la plume légère et soigneusement documentée de l’auteur, nous invite dans l’intimité d’un règne animal sous haute surveillance. Daniel Fohr brosse ici des portraits saisissants de ces créatures qu’on dit dépourvues de conscience, en faisant des personnages à part entière dont le passé et le destin ébranlent le lecteur dans sa fragile humanité. Mais Vies sauvages est aussi, et surtout, un roman drôle et touchant, vibrant tout entier d’un suspense poignant : qui, de l’homme ou de l’animal, aura le dernier mot ?

 

 

Auteur

Daniel Fohr

Enseignant, journaliste, rédacteur, directeur de création, Daniel Fohr est né en Algérie, a vécu au Viêtnam, en Italie et au Venezuela. Il habite aujourd’hui à Paris et (…)

Daniel Fohr présente sa nouveauté 2024 : « Vies sauvages »

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C’est un roman formidable, à la fois haletant et foisonnant, dont l’intrigue resserrée n’empêche pas d’en apprendre énormément sur les différentes espèces. L’écriture est à la fois fluide et dense et saura ravir tous les lecteurs. Jetez-vous dans la gueule de Daniel Fohr, vous allez voir ça décoiffe !

Jean-Philippe Blondel, L'Est-Éclair

Il se moque des humains et des animaux avec une grande tendresse, ce qui ne l’empêche pas de dénoncer l’hypocrisie et le mépris dont font part les premiers avec les seconds. Vies sauvages n’est pas seulement drôle, il vous essore le cœur quand il vous parle de tous ces animaux privés de leur royaume.

Cécile Pivot, Femme Actuelle

Vies sauvages n’est pas un manifeste antispéciste. C’est un roman, une fable, un conte moral qui n’oublie pas d’exercer aussi son empathie envers les hommes. Ne serait-ce que parce qu’ils se voient dans les yeux des bêtes comme en un miroir. […] Humain trop humain !

François Montpezat, Dernières Nouvelles d’Alsace

Vies sauvages est une sorte de jardin des délices où bêtes et humains s’emploient à vivre, ou à survivre. Un roman aussi puissant que comique. À l’image de notre monde. […] Très papa aimant avec ses personnages, Daniel Fohr apprivoise tout ce petit monde à notre image et manie à merveille une narration fluide, tout en finesse. Lorsqu’il se risque à des incises plus ou moins philosophiques (juste pour rire) ou des formules pile-poil, il utilise un phrasé qui, toujours, retombe sur ses pattes.

Martine Laval, Le Matricule des Anges

Une truculente saison au Zoo.

Sud Ouest

Fascinant, drôle et agréablement non moralisant !

Aimer Lire

Vous comptez emmener vos enfants au zoo ? Évitez celui de Daniel Fohr mais surtout lisez-le ! […] C’est l’un des romans les plus drôles de la rentrée. Denrée rare : ils sont si peu en France à se frotter à la comédie. […] De désopilant, le livre devient totalement haletant. Daniel Fohr orchestre un redoutable face-à-face entre ces vies sauvages et les sauvages tout court que nous sommes. C’est là l’une des plus éloquentes leçons du livre : héroïques ou pathétiques, les espèces se révèlent imprévisibles, certaines ne valant vraiment  que certaines. Un ovni. Une réussite.

Arnaud Cathrine, La Tribune du Dimanche

D’une plume acerbe et dans une langue précise et rythmée, l’auteur retrace l’histoire des fauves, des oiseaux, des singes, des serpents et des humains qui peuplent ce parc animalier avec la même neutralité, la même distance pour chaque espèce.

Magali Lugnot, Études

En rédigeant Vies sauvages , un roman à l’humour décapant captant la vie quotidienne dans un zoo, […] l’écrivain Daniel Fohr s’interroge sur notre cohabitation avec les « animaux non humains ».

Hubert Prolongeau, Marianne.fr

Œuvre antispéciste qui ne se propose aucunement comme un manifeste politique, Vies sauvages fait partie de ces romans qu’on hésite à prêter à nos proches ou à garder jalousement en vue de les relire.

Blog "Ce que j’en dis"

Vies sauvages figure un microcosme qui s’avère totalement dessiné et fabriqué. Dans cette nature en carton-pâte, menacée de dévitalisation, il reste un peu de place pour le corps-à-corps. Ce vers quoi tous les fils narratifs convergent : le geste insensé d’un homme qui descend dans la fosse aux lions. Cela ressemble – encore et toujours – à un tableau (de Rubens), comme si la véritable lutte était celle de l’homme contre les images, ces animaux qu’on peine à dompter.

Pierre-Édouard Peillon, Le Monde des Livres

Entre chronique animale et thriller, l’ouvrage révèle une impressionnante compréhension du comportement de ses occupants, humains et non humains. […] La manière dont il décrit ce qui se passe dans la tête des animaux, leurs sensations et réactions à la présence d’autres animaux – humains et non humains – est formidable de justesse et de drôlerie.

Natalie Levisalles, Libération

On rit beaucoup, c’est aussi une réflexion sur la captivité.

Nicolas Carreau, Europe 1 - Bonjour 5h-7h

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