Le robinet de cuisine de Paul Solveig fuit. Sa femme aussi. Pour sa femme, il ne peut rien faire, pour le robinet, il appelle un plombier tchèque. Au cours de son intervention, l’artisan laisse échapper une ancienne photographie de sa mère, disparue dans sa Moravie natale pendant la période communiste. Cet étrange cliché, d’une grande beauté formelle, fascine Paul.
Son épouse partie, son robinet réparé, plus rien ne le retient à Paris. Aussi le jeune homme quitte-t-il la France pour retrouver cette inconnue, avalée derrière le rideau de fer il y a plus de trente ans, et l’artiste qui l’a ainsi immortalisée. Il atterrit alors dans la petite ville de Blednice, au cœur de la Moravie, pour poursuivre sa folle enquête.
Mais Paul Solveig n’a rien d’un fin limier.
Le silence des carpes est un roman drôle souvent, aigre-doux parfois, un peu mélancolique aussi. C’est surtout une magnifique ode à la République Tchèque, à sa littérature, à son cinéma et à la folie de ses habitants.
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Voici le livre qu’il nous faut pour ce début d’année morose. Léger, dépaysant, drôle, on y rencontre des gens, on visite la Moravie, on boit des coups. On a le sourire aux lèvres en permanence. What else ?!
Si les carpes n’étaient pas tant proverbialement muettes, elles vous diraient tous les plaisirs que réserve la lecture de ce drôle et attendrissant roman où jamais rien ne se passe comme l’on si attend. Quant aux humains, que tant de joie laisse sans voix, ils font des sauts enthousiastes et cabriolent de bonheur.
Un roman GÉNIAL ! Avec « Le silence des carpes », Jérôme Bonnetto livre un merveilleux et poignant hommage à la culture de la République Tchèque.
À l’image de l’excentricité de ses habitants, l’ironie se mêle à une sensible mélancolie et la légèreté glisse vers une vibrante profondeur. Le charme de l’écriture de Jérôme Bonnetto et la facétie de son ton font de ce roman un pur délice de lecture.
Un bijou de cette rentrée littéraire à savourer absolument et à partager !
Entre Paris et la Moravie. »Le silence des carpes » a le charme désuet des errances existentielles, les mystères s’y dévoilent au gré des rencontres, des ruelles et des cafés de cette petite ville de Blednice.
On s’y glisse avec délectation dans les méandres brumeux de l’histoire et la vitalité d’une culture tchèque (son cinéma, sa littérature), qui vous empoigne de richesses, de mélancolie douce et grave.
C’est burlesque, sensible et poétique. Évidemment poignant.
C’est un petit bout de pellicule que l’on attrape, un petit bout de folie, d’ailleurs et de liberté. Ce petit supplément d’âme qui s’échappe et nous gonfle de mille instantanés.
Un très beau livre, plein de fantaisie et de sensibilité, qui parvient à entrecroiser les vies et qui manifeste l’attachement à la liberté.
Notez juste que Bonnetto nous avait déjà totalement subjugué dans son précédent roman et qu’il récidive mais dans un genre radicalement différent, ce qui est d’autant plus remarquable. On se délecte de son style, son humour, ses formidables petites digressions, sa capacité à rendre précieux et touchant chaque personnage, chaque endroit…Bref, c’est un régal absolu de lecture.
Qu’est-ce qu’on est heureuse d’avoir adopté Jérôme Bonnetto pour accompagner nos désormais TRÈS longues soirées de janvier. « Le silence des carpes » est un roman attachant et rythmé, à la verve gentiment précieuse et à l’ironie mordante. Votre couvre-feu prendra des allures d’invitation au voyage incongru et bohème. Un seul conseil : succombez !
Une rupture amoureuse, une fuite d’eau, un objet trouvé inattendu … s’ouvre alors un jeu de piste aux accents tchèques tout à fait savoureux ! « Le silence des carpes » est un roman vivifiant, parfait pour démarrer 2021, et croire à nouveau au pouvoir de l’AILLEURS, de l’AVENTURE, de l’ART et de l’AUTRE.
« Le silence des carpes » est une petite gourmandise franco-tchèque qui réactive brillamment un humour révolu. Que fait donc un trentenaire parisien dans une petite province morave ? Pourquoi partir sur les traces de la mère d’un plombier qu’il n’a croisé que deux fois ? Sa femme vient de le quitter, soit… mais à quoi bon ? Ce sont les petits détails, les nouvelles rencontres qui font la beauté de cet hymne d’amour à la culture et à la société Tchèque. Prêt.e.s pour le voyage ?
Absurde, drôle et tendre, on se sent étrangement bien aux côtés de Paul, partageant son improbable reconstruction au fil de l’impeccable écriture de Jérôme Bonnetto… Mon roman préféré de 2021 (oui je sais ça ne fait que 3 semaines ?) !
Nous sommes envoûtés par Jérôme Bonnetto : une plume habile au service d’une histoire brillante, teintée de légèreté et de poésie. Immersion totale en République Tchèque.
Sur la piste des années sombres du communisme, aux côtés de Mila, « l’amour pissenlit » qui s’envole au gré du vent ou encore l’artiste Vesely aux deux dents d’or, Paul s’immerge dans la culture tchèque (l’auteur lui même vit à Prague).
Le style de Jérôme Bonnetto est tour à tour facétieux, mélancolique, passionné, douloureux, c’est vivace et enlevé, voici sans aucune doute un auteur dont je traquerai chaque nouvelle parution ! A découvrir !
Un enchevêtrement de rencontres curieuses, des journées de porte à porte usantes, des nuits à baragouiner de tout, « Le silence des carpes » est à l’image du peuple qui l’habite, haut en couleur.
Définitivement un roman-feuilleton réjouissant où le lecteur comme le narrateur flotte entre le vague à l’âme et l’allégresse.
Depuis quelques jours, ce roman est en librairie. Et comme le précédent de l’auteur « L’incertitude des pierres », je l’ai adoré.
Ce roman joue sur plusieurs tableaux : l’histoire et la culture tchèque que Paul découvre au gré de ses rencontres, une enquête pour retrouver quelqu’un et le besoin d’un homme de se retrouver un peu et de comprendre qui il veut être.
Jérôme Bonnetto mêle parfaitement ses trois chemins pour en faire un roman à la fois très drôle et très touchant. Un roman qui donne envie d’aller faire un tour à Prague et en Moravie, de rencontrer Mila et de passer des heures à regarder des films tchèques ou à lire la littérature de ce pays, tout comme Paul. Un roman qu’il ne faudrait pas manquer en ce mois de janvier terne et triste parce qu’il s’y cache de la douceur et de la joie, un peu de folie aussi et surtout une humanité qui fait du bien.
Je lirai donc tout Jérôme Bonnetto.