Daniel Fohr

La vague qui vient

« Je viens d’une lignée qui a produit des cavalcades d’aurochs sur les murs de grottes providentielles » : ainsi s’exprime, au début de ce roman hilarant, le narrateur. Mais cette fois, ce ne sont pas des vaches préhistoriques qu’il va devoir croquer, mais une tribu d’insulaires fiers de leur isolement et de leur passé, magistralement campés dans leur douce folie. Dialogues désopilants, situations burlesques et descriptions magistrales contribuent à faire de ce roman un véritable plaisir de lecture.

Avec La vague qui vient, Daniel Fohr crée un microcosme réjouissant où les us et les manies d’une population coupée du monde sont sujets à d’innombrables méprises et situations cocasses. Par le prisme de son antihéros – sommé de se changer en Michel-Ange de salle des fêtes-, il se livre à la radiographie bien souvent hilarante d’une communauté prise au piège de son isolement. Mais derrière l’inénarrable comédie humaine se profile un drame ancien qui va contraindre le narrateur à faire de sa fresque davantage qu’une simple peinture.

Auteur

Daniel Fohr

Enseignant, journaliste, rédacteur, directeur de création, Daniel Fohr est né en Algérie, a vécu au Viêtnam, en Italie et au Venezuela. Il habite aujourd’hui à Paris et (…)

Daniel Fohr présente sa nouveauté 2024 : « Vies sauvages »

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Un récit burlesque, excentrique et joyeux où l’art se niche partout.

Daphné Bétard, Beaux-Arts Magazine

Suspense insoutenable […], secrets tragiques, citations extraites de gaufrettes et mélange des genres : un roman plein de finesse et d’humour sur une communauté en vase clos, à travers le regard singulier d’un « naufragé ».

Philippe Blanchet, Rolling Stone

Le livre le plus drôle de la rentrée. […] Nourri de Bouvard et Pécuchet, de Flaubert, et d’une littérature latino-américaine dont les héros sont étranges et clairvoyants, Daniel Fohr a vécu aux quatre coins de la planète et en tire un cinquième roman irrésistible de drôlerie.

Virginie Bloch-Lainé, ELLE

Portrait hilarant d’une microsociété qui en évoque de bien plus grandes, La vague qui vient est un roman au style fluide, sans vagues, mais sans platitudes, d’un humour désespéré, d’une ironie comique qui recèle une vraie réflexion sur la vie en communauté et ce qui fait société. Daniel Fohr, tout comme son antihéros, esquisse une fresque composée de pirates retirés du monde dont l’île est le seul trésor.

Bernard Roisin, Focus Vif

Daniel Fohr exploite tous les trésors de la vie insulaire (y compris une vieille histoire de pirate…) maniant l’ironie et accordant à son narrateur un fort penchant pour l’autodérision. Une fiction qui joue habilement de la comédie pour évoquer, mine de rien, la tragédie des apparences…

Sophie Patois, Le Français dans le Monde

Les personnages sont bien dessinés, les situations géniales, c’est poétique même parfois, mais surtout on rit tout le temps, à chaque page. C’est rare tout de même pendant la rentrée littéraire. C’est un humour fin, un peu pince sans rire. Franchement, ne vous privez pas de ce roman !

Nicolas Carreau, Europe 1 - "Europe 1 Bonjour"

Profondément hilarant et néanmoins joliment vertigineux, un roman réjouissant et très réussi.

Blog "Charybde 27"

 Si la discrétion est votre grand objectif dans la vie, évitez de lire La Vague qui vient en public, vous risquez d’éclater de rire toutes les trois pages. […] Daniel Fohr, dont c’est le sixième roman publié, a le sens de la formule qui claque et qui fait mouche. II trousse ses personnages, imite phonétiquement leur manière de s’exprimer (ah, le délicieux idiot du village…), décrit leurs travers avec une gourmandise au scalpel. Mais s’il n’y avait que cette facette, le roman serait un amusement un peu superficiel, une barbe à papa certes attrayante. […] Et, mine de rien, le texte se révèle dans sa complexité, avec une construction élaborée laissant découvrir, par bribes qui s’emboîtent, l’histoire de cette femme libre et seule. Une très joyeuse et très tragique réussite.

Anne Kiesel, Le Matricule des Anges

La vague qui vient produit un bonheur tout simple au lecteur. Toujours très juste dans la moquerie comme dans des évocations qui couvrent beaucoup de la mythologie propre aux îles, Daniel Fohr séduit avec une plume très habile, tendre, qui séduira tous ceux qui sauront savourer, au rythme des îliens, cette ode amoureuse à l’insularité, foi d’habitant du golfe du Morbihan.

Blog "Nyctalopes"

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