Difficile à onze ans de trouver sa place dans une famille de surdoués, surtout lorsqu’on se contente d’être « normal ». Entouré de cinq frères et sœurs qui dissertent à table des mérites comparés de Deleuze et Aristote, Isidore recherche d’abord l’affection de son meilleur ami, monument de douceur : son canapé.
Dans sa famille, seul Isidore est capable d’exprimer des émotions, de poser les questions que les autres n’osent pas formuler. Et lorsqu’un drame survient, il est le seul capable d’écouter et de réconforter. À moins qu’épris d’ailleurs, il ne réussisse enfin une énième fugue qui lui ouvrirait un monde de liberté et de légèreté.
Dans Isidore et les autres, écrit initialement en anglais par l’auteure, Camille Bordas brosse avec humour le portrait sensible d’un jeune garçon qui s’affranchit de son enfance sous le regard d’adultes encore plus désorientés que lui. Une fresque familiale tendre et émouvante, un portrait d’adolescent plein de finesse, une voix littéraire qui s’affirme plus que jamais.
Notre catalogue numérique est riche de plus de trente titres et notamment nos derniers livres parus :
« Isidore et les autres est l’un des plus beaux textes donnant la parole à un adolescent. “Qui s’intéresse à ce que l’on pense ?” se demande Isidore, son héros. Nous avons la réponse : tout le monde. »
« Une saga familiale tellement humaine, drôle et ironique : le premier roman de Camille Bordas en langue anglaise est d’une force formidable ! »
« Un livre fabuleux, émouvant, drôle et acerbe, une vision de l’humanité pleine de compassion. Camille Bordas est une auteure sans nulle pareille. »
« Ce troisième roman, cocktail détonnant de tragédie et d’humour, est notre coup de foudre de la rentrée. »
« C’est un véritable roman familial américain. Un roman américain de langue française. Ou un roman français d’essence américaine. Un roman français qui relève de l’intime sans aucune afféterie stylistique. Il y a dans ce que je viens de dire autant de raisons d’aimer que de détester ce roman, c’est une question d’attentes. D’ailleurs, j’aurais pu utiliser les mêmes arguments pour détester bien d’autres livres. Et je n’ai pas envie que toute la littérature de langue française soit changée en littérature américaine. Mais celui-ci, je l’aime beaucoup, vraiment beaucoup. Je crois que Camille Bordas est unique. »