Elsa Jonquet-Kornberg

Il y aurait la petite histoire

Dans un café, Armand attend une jeune femme qu’il ne connaît pas. Sa petite-fille, Hélène, s’est fait virer de son école. Désireux de mieux comprendre l’adolescente et ses frasques, Armand s’est souvenu de la fille d’un homme avec qui il a travaillé, des années auparavant : Esther aussi était une ado à problèmes. Il espère que la rencontrer l’éclairera sur la personnalité d’Hélène. Au fil de la conversation, on devine toutefois qu’il projette sur sa petite-fille un certain nombre de peurs, et que l’éveil adolescent à la sexualité n’y est pas étranger.
Quelques semaines plus tard, les inquiétudes d’Armand prennent forme. Hélène disparaît de la pension où elle a été placée. Des recherches sont organisées. Le pire envisagé. Bientôt, ce pire deviendra l’obsession de toute la vie d’Armand, où rôdent peut-être aussi des fantômes de sa propre jeunesse.

La petite histoire que raconte ce court roman, c’est celle de l’effort désespéré et maladroit d’un homme qui veut rattraper le temps perdu, et finit par être happé dans la spirale de la douleur. Par son écriture magnifique, d’une grande subtilité psychologique, Elsa Jonquet-Kornberg brosse le portrait poignant d’un homme dont l’ordre se défait, rongé à son insu par le vertige de l’incompréhension. Ses hantises vont l’entraîner au bord de l’abîme, mais peut-être aussi sur le chemin de la rédemption.

Ecouter Elsa-Jonquet-Kornberg sur France Culture dans l’émission : « La salle des machines »

Auteur

Elsa Jonquet-Kornberg

Née en 1985 à Paris, Elsa Jonquet-Kornberg est scénariste et monteuse. Il y aurait la petite histoire est son premier roman.

En quatre parties qui tombent comme des couperets – les pressentiments, la disparition, l’assassinat, le deuil –, le court premier roman d’Elsa Jonquet-Kornberg, « Il y aurait la petite histoire », propose un brillant polar psychologique. L’écriture, captivante, se fait à la fois autopsie et chirurgie.

Feya Dervitsiotis - En attendant Nadeau

« Dans ce bref premier roman que l’on lit le souffle court, Elsa Jonquet-Kornberg pratique une écriture du dénuement où l’essentiel se trouve encapsulé en quelques mots judicieusement choisis. »

Zoé Courtois - Le Monde

« Il y aurait la petite histoire est un roman à la trame serrée, à l’écriture précise et sonnant juste, un texte poignant tout empreint de finesse et de pénétration. »

Alain Nicolas - L'Humanité

Mise à jour…
  • Votre panier est vide.