Aurélie Chenot

Colombey est une fête

Tout le monde ou presque a entendu parler de Colombey-les-deux-Eglises, ce village de Haute-Marne où De Gaulle acquit dès 1934 une demeure appelée La Boisserie, et où il se réfugia souvent avant de s’y installer définitivement en 1969. Mais ce que l’on sait moins, c’est que cette maison fut habitée, dans les années 20, par un couple d’Américains, Eugene et Maria Jolas, lesquels fondèrent une revue littéraire internationale, transition, revue qui publia entre autres, en feuilleton, le fameux Finnegans Wake de James Joyce.

C’est l’histoire de cette prestigieuse revue et l’aventure de ce couple que raconte Aurélie Chenot dans Colombey est une fête. Ou comment un couple d’écrivains et traducteurs passionnés choisirent de s’isoler dans le Grand Est pour travailler à un projet éditorial sans précédent, qui attira toute une galaxie d’écrivains et d’artistes : Gertrude Stein, Marcel Jouhandeau, Desnos, Gide, Soupault, Max Ernst, Marcel Duchamp, Calder…

Auteur

Aurélie Chenot

Née en 1973, Aurélie Chenot a enseigné la philosophie et est aujourd’hui correspondante locale au Journal de la Haute-Marne. Colombey est une fête est son premier livre (…)
  • ISBN : 9782360841639
  • Parution le 02/03/2022
  • 200 pages
  • 15.90

Le village de Colombey-les-Deux-Églises, en Champagne, est associé à la Boisserie, la demeure du général de Gaulle et de sa famille. On ignore souvent que cette maison abrita, entre 1927 et 1931, l’une des aventures éditoriales les plus passionnantes du début du XXe siècle : la revue transition, connue notamment pour avoir publié en feuilleton le Finnegans Wake de James Joyce. Dans Colombey est une fête, récemment paru en France, la journaliste Aurélie Chenot part sur les traces des fondateurs, le Franco-Américain Eugène Jolas et son épouse américaine Maria, en inscrivant cette histoire dans le tourbillon des Années folles.

Sophie Joubert - France-Amérique

C’est du fin fond de la Haute-Marne, loin de la rive gauche parisienne, que le couple Jolas fit rayonner sa « grande petite revue ». Pour énumérer les écrivains publiés par son fondateur, le Franco-Américain Eugene Jolas, une page entière du « Canard » ne suffirait pas. Quasiment tous les surréalistes y sont passés, ainsi que les sauvageons du mouvement dada, sans oublier l’inclassable James Joyce, ni Franz Kafka […]

Frédéric Pagès - Le Canard enchaîné

Un pan méconnu de l’histoire littéraire à (re)découvrir.

Sophie Joubert - L'Humanité

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